Les livres d'artistes, hautement indéterminés et ouverts à toutes les expérimentations susceptibles de s'inscrire entre le mot et l'image, relèvent tout à fait de l'intermedia. Les ouvrages qui ont été évoqués le rendent évident ; ils tendent vers une fusion conceptuelle des langages textuels et photographiques, et ce que leur propos soit théorique, narratif, poétique, politique, ou résulte d'une habile combinaison de ces différents enjeux."
jeudi 25 novembre 2010
Revenons à l'intermedia
Il semble important de revenir sur la notion d'intermedia qui appartient en quelque sorte à l'histoire du livre tel que nous l'envisageons, puisque forgée par Dick Higgins dans le contexte des activités Fluxus. Pour cela, citons simplement Jérôme Dupeyrat dans la conclusion de l'étude présentée dans notre précédent post : " La notion d'intermedia désigne des formes esthétiques qui émergent entre les médias, c'est-à-dire pour Higgins entre tous supports, techniques ou langages susceptibles de participer à la transmission d'un message. L'intermedia n'est pas le recours simultané à plusieurs médias, mais l'effet de leur réelle réciprocité et de leur fusion conceptuelle.