jeudi 22 décembre 2011

Parutions récentes

Pour mémoire et pour les vacances...
- Publication aux éditions B42 de la journée d'étude Lire à l'écran qui s'était déroulée en mars 2010 à l'École d'art et de design Grenoble-Valence : Lire à l'écran, Contribution du design aux pratiques et aux apprentissages des savoirs dans la culture numérique, Annick Lantenois, stdin, Florian Cramer, Pierre Cubaud, Marin Dacos, Yannick James
- Art++, David-Olivier Lartigaud (sous la direction de), éditions Hyx : « En rassemblant un panel de textes originaux et/ou inédits en français, ce livre placé sous la direction de David-Olivier Lartigaud propose d’analyser et de comprendre cette nouvelle approche de la question art/ordinateur à travers un aperçu unique de la pensée contemporaine en ce domaine. Art ++ est le premier titre de la collection Script consacrée à la culture numérique. »

Édition, nouvelles formes

Quelques mots sur l'atelier :
L'arc est consacré aux mutations de l'édition contemporaine survenues avec Internet et la culture numérique. Il s'agit d'expérimenter ces nouvelles formes d'éditions, en étudiant les croisements plastiques et conceptuels qui s'opèrent aujourd'hui entre l'édition papier et l'édition numérique. Lorsqu'un dispositif numérique remplace ou simule un support traditionnel, ce n'est pas le seul texte en tant qu'objet finalisé qui se trouve transformé. Il en va de même de la pratique du design et de la conception des nouvelles interfaces et environnements de lecture et d'écriture. Le numérique ne transforme pas uniquement le processus d'édition ; il intervient aussi en amont, dans le processus de création. L'ensemble des enseignements proposés au sein de l'arc est ouvert aux étudiants des deux cursus de l'école, visuel et volume.
Objectifs :
- Maîtrise des concepts et enjeux des nouveaux supports de l'édition numérique et de l'édition en réseau.
- Développements d'éditions numériques à partir des projets de recherche des étudiants.
- Mise en place d'une plate forme collaborative (wiki) offrant la possibilité de partenariats avec d'autres structures.
Recherches :
- Approche graphique et plastique liée aux projets éditoriaux des étudiants.
- Culture du projet.
- Méthodologie du processus d'édition.
Enseignants :
Panni Demeter, graphisme
Sophie Monville, histoire et théorie des arts
Emmanuel Cyriaque, édition

L'arc poursuit sa route...

L'arc Espace du livre est devenu l'arc Édition, nouvelles formes et renforce son engagement envers les nouveaux supports d'éditions et de diffusions électroniques et numériques.
Le groupe de recherche est conduit par Sophie Monville, Panni Demeter et Emmanuel Cyriaque et rassemble douze étudiants de quatrième année :
Quentin Aurat, Nassim Arzazar, Marga Berra-Zubieta, Camille Célestin, Sandrine Corbin, Florine Delatte, Marine Delgove, Guillaume de Ubéda, Émilie Pouzet, Sophie Raucoules, Justine Romuald et Éline Tourenne.
Les projets développés depuis la rentrée d'octobre aboutiront au début de l'année 2012 à la mise en place d'une interface numérique, une plate-forme qui rendra compte des activités de l'arc en relation avec d'autres groupes de recherche.
Retrouvez Joëlle Labiche et le Lab-graphe à l'adresse suivante : (http://lab-graphe.blogspot.com/)

mardi 5 avril 2011

Back Cover N°4

Livraison de printemps pour Back Cover N°4, le dernier opus de cette revue critique, qui offre une réflexion et une analyse des pratiques du design graphique, de la typographie et des arts visuels. Au sommaire, Catherine de Smet, Robin Kinross, Metahaven, Jost Hochuli, Wim Crouwel, Roland Früh, . À lire sans tarder, le texte de Jost Hochuli, Un design de livre «systématique» ? , qui explore comme le titre l'indique, la notion de système dans son travail.
Signalons toujours aux éditions B42, l'ouvrage indispensable d'Annick Lantenois (venue récemment à l'école pour une série de conférences consacrées à l'histoire du graphisme tout en revisitant certains concepts esthétiques et pour une journée de séminaire avec les étudiants de 5e année), Le vertige du Funanbule, le design graphique entre économie et morale (coédition Cité du design).
La revue et le livre sont à retrouver sur le site des éditions B42: http://www.editions-b42.com/
(images : éditions B42 et Le Typographe)

mardi 22 mars 2011

Anthropocentrisme, prochaine exposition dans le calendrier orléanais

Anthropocentrisme est une exposition organisée par le collectif d'artistes Le pays où le ciel est toujours bleu, à Orléans. « La figure animale est un lieu de projection, l'homme y verse une gamme de sentiments et d'angoisses. Les œuvres interrogent nos préoccupations existentielles, notre culte de la performance, notre désir de contrôle, notre besoin d'affection... »
À voir à Oulan Bator, du 25 mars au 10 avril et du vendredi au dimanche. Vernissage vendredi 25 mars à 18h30.
(Oulan Bator, 20 rue des Curés, 45000 Orléans)

lundi 21 mars 2011

Le tour de la visite en trois images

Où l'on retrouve successivement Tristan Marie, pour qui les perturbations typographiques sont autant de tests sur la lisibilité et mettent à l'œuvre les procédures créatrices du texte au sein de la page, puis Clémence Pensec, avec quelques planches de dessins pour son ouvrage sur la rencontre. La troisième image rassemble notamment Le manque, le livre sur la mémoire et l'absence de Magdalena Czerniawska, un aperçu du leporello de Victoria Lacombe sur le thème du cabinet de curiosités et les dessins de Clémence. Présentation plus détaillée des ouvrages dans une prochaine livraison.

Moment volé...

Merci à Clémence Pensec pour ce moment volé samedi 19 mars, à l'occasion de la présentation des travaux des étudiants.

vendredi 18 mars 2011

Préparatifs à l'atelier

Hier, journée d'installation et de présentation pour les portes ouvertes.
En haut, Magdalena Czerniawska ( en mobilité internationale depuis l'Académie des Beaux-arts de Wroclaw / Pologne) et Mohamed Boumbadji, face à leurs travaux : Le manque, un livre intimiste et de petit format composé de pages à la chinoise pour Magdalena, et essais de composition sur le thème de la citation, du détournement et de la réappropriation pour Mohamed. Un travail qui fait appel au collage et au télescopage textuel et visuel. Au premier plan, aperçu sur les travaux de Christiane Nagel venue de Schwäbisch Gmünd / Allemagne et Illaria Salvioni du Politecnico de Milan.
En bas, aperçu des ouvrages sortis de l'atelier au premier semestre.
(photos : Christiane Nagel)

samedi 12 mars 2011

L'auto-édition, simplicité et radicalité

La médiathèque des Abattoirs de Toulouse présente jusqu'au 21 mai l'exposition « documentation céline duval, Patrick Sauze, Eric Watier », consacrée à trois artistes bien connus de l'atelier et pour lesquels l'auto-édition a valeur de manifeste : économie de moyens et contraintes plastiques et formelles sont constitutives de l'œuvre et de sa radicalité. À retrouver à l'adresse suivante :

jeudi 10 mars 2011

Un livre comme on les aime

Dr Jekill and Mr hyde // a hybbrid novel by Alberto Hernandez, ou le cas d'un livre étrange et remarquable, pour Julie Buissière en particulier et pour tous les autres, de la part d'Olivier Morvan suite à sa récente visite à l'atelier : http://www.yatzer.com/Dr-Jekyll-and-Mr-Hyde-a-hybrid-novel-by-Alberto-Hernandez

mercredi 9 mars 2011

La conférence de Jérôme Dupeyrat en ligne

A notre demande, Jérôme Dupeyrat a mis le script de sa conférence Coprésence et coproduction. Usages du texte et de l'image dans les livres d'artistes en ligne avec toute l'iconographie. Vous pouvez le télécharger à partir de ce lien.
(Conférence donnée à l'Iav-Ésad Orléans, octobre 2010)

Portes ouvertes à l'école les 18 et 19 mars prochains

Pages de couverture des derniers ouvrages de Clément Duval, essais sur la variation à partir d'une même série photographique. Ils seront présentés avec l'ensemble des éditions de l'atelier réalisées au premier semestre, à l'occasion des portes ouvertes de l'Ésad les 18 et 19 mars.

jeudi 20 janvier 2011

Un spécialiste des Lumières et de la publication électronique venu de Princeton

Spécialiste du siècle des Lumières, Robert Darnton est considéré aujourd'hui comme l'un des plus grands spécialistes de l'histoire du livre. Directeur de la bibliothèque de Harvard depuis 2007 après avoir créé à l'université de Princeton le Centre pour l'étude du livre et des médias, l'historien américain est à l'honneur en ce début d'année 2011. La publication de son livre Apologie du livre, Demain, aujourd'hui, hier aux éditions Gallimard ravive le débat sur le livre et sa version numérique. Au cœur de la question, la disparition du livre au profit du tout numérique et les enjeux de la conservation contemporaine dans ces lieux dédiés aux livres que sont les bibliothèques. Si le livre numérique progresse, il ne chasse pas pour autant le livre imprimé, il semblerait même que cela soit le contraire : la lecture électronique renforce le désir pour le livre, un objet vivant, disponible, qui a aussi la capacité de circuler et que l'on emporte avec soi. Donc pas de rivalité mais des qualités différenciées d'accessibilité, de lisibilité et... de conservation. Selon Darnton, « Les bibliothèques sont l'avenir du livre*», car comment conserver aussi aujourd'hui et sur quels supports, la mémoire de documents nés directement sous forme électronique si ce n'est à travers le projet d'une bibliothèque d'Alexandrie moderne, numérique et « accessible gratuitement à tous*»? Alors, Internet pourrait bien réaliser le mythe de la Bibliothèque de Babel, rêvé par Borges...
*« Les bibliothèques sont l'avenir du livre », Propos recueillis par Annick Cojean, Le Monde Magazine, 15 janvier 2011

mardi 18 janvier 2011

L'exercice du voyage

Sous ce titre emprunté à un article du Hors-Série Claude Lévi-Strauss, L'esprit des mythes (Le Monde), nous reproduisons ici pour Camille un court extrait de Tristes tropiques (1955), en mémoire d'une récente discussion sur son travail.
« On conçoit généralement les voyages comme un déplacement dans l'espace. C'est peu. Un voyage s'inscrit simultanément dans l'espace, dans le temps, et dans la hiérarchie sociale. Chaque impression n'est définissable qu'en la rapprochant solidairement à ces trois axes, et comme l'espace possède à lui seul trois dimensions, il en faudrait au moins cinq pour se faire du voyage une représentation adéquate. Je l'éprouve tout de suite en débarquant au Brésil. Sans doute suis-je de l'autre côté de l'Atlantique et de l'Équateur, et tout près du tropique. Bien des choses me l'attestent : cette chaleur tranquille et humide qui affranchit mon corps de l'habituel poids de la laine et supprime l'opposition (que je découvre rétrospectivement comme une des constantes de ma civilisation) entre la maison et la rue ; d'ailleurs j'apprendrai vite que c'est seulement pour en introduire une autre, entre l'homme et la brousse, que mes paysages intégralement humanisés ne comportaient pas ; il y a aussi les palmiers, des fleurs nouvelles, et, à la devanture des cafés, ces amas de noix de coco vertes où l'on aspire, après les avoir décapitées, une eau sucrée et fraîche qui sent la cave. »

Deux ou trois récits de voyages selon Camille

dimanche 16 janvier 2011

Faisons le point sur les travaux

Les travaux des étudiants progressent, ils prennent toutes les formes et seront grands, petits, brochés, dos carré-collé... Faisons le point sur quelques uns d'entre eux.


Célia Portet :

Théâtre du vivant et du monde qui m’entoure, mon travail met en scène sur papier des fragments de cruauté sublimée, des entités contraires qui s’affrontent dans un cycle infernal. Le texte de Shakespeare, Hamlet, sert de base à l’expression d’une tension.

J'ai ainsi travaillé sur les plis propres au livre, en les envisageant comme démarcation entre deux mondes. Ils coupent les dessins en deux et cassent la linéarité de l’ensemble des pages. Les images deviennent des fragments.


Clémence Pensec :

j’ai choisi de me concentrer sur une personne, Titus. Il est Kenyan et je le connais peu. Je sais simplement qu’il a beaucoup de rêves et qu’à ses yeux ce sont de futures réalités. Il se présente comme étant poète. Si au départ je souhaitais questionner le portrait, il m'apparait maintenant que mon travail évolue plutôt vers la question de la réminiscence, de l’obsession et de l’exploitation des libertés plastiques rendues possibles par le travail d’après mémoire.

J’ai choisi de réunir les fruits de mes différentes phases de travail dans trois codex distincts: l’un se concentre sur ce que Titus a voulu me transmettre de lui, le second contient une seule image qui semble de plus en plus fonctionner indépendamment et le troisième concerne ma vision personnelle de Titus liée à un texte de sa plume et à un texte de référence sur le visage que je n’ai pas encore déterminé.

Les trois livres seront de formats identiques proches du A4, mais de nombreux aspects de leur mise en forme restent à préciser à ce jour.


Victoria Lacombe :

À partir du principe du Cabinet de curiosité, soit un lieu où sont exposés des objets de collection, je cherche à présenter des êtres hybrides et monstrueux reflétant une angoisse inhibée, un souvenir enfoui et vaporeux.

On se trouve alors face à d'étranges portraits, sortes d’ombres et de silhouettes impossibles à approcher. Ils apparaissent légèrement et se trouvent dans un environnement fantastique, organisé en une série d’images composées d’être intangibles faisant appel au souvenir et à l’imaginaire, et à l'écho des êtres cauchemardesques qui nous faisaient si peur quand nous étions enfant. Pour eux j'ai inventé un univers du quotidien qui réponde à leur monde chimérique en les mettant en scène dans un instant volé.

Là, ces chimères prennent une forme « réelle » et s’exhibent à la lumière du jour en se laissant observer et étudier dans leur environnement. On se positionne alors en tant qu’observateur-voyeur face à ce théâtre de curiosité qui s’offre à nous, maintenant adultes, friands de l’observation et détachés (?) de ces souvenirs effrayants.

Le support livre nous soutient dans cette observation et nous permet de matérialiser ce cabinet de curiosité. On l’ouvre pour découvrir ce qu’il contient, soit ces étrangetés qui ont été saisies et donnent l’impression de pouvoir se déplacer à tout instant pour aller d’un endroit à l’autre.


Camille Gadmer :

Je travaille sur la retranscription graphique des souvenirs de voyages d'écrivains voyageurs.

Je m'insère dans leur vécu à travers mes illustrations ; je transcende ainsi mon morne quotidien en faisant miennes leurs aventures. Je travaille aussi sur la notion de concommitance des temps à travers la planète.

Pour Laurène Girbal, Penser l'image, suite

« L'expérience médiale que nous faisons avec les images (l'expérience que les images utilisent un medium) est fondée dans la conscience que nous utilisons notre propre corps comme medium pour engendrer des images intérieures ou pour recevoir des images extérieures: des images qui naissent dans notre corps, à l'instar des images de rêves, mais que nous percevons comme si elles n'utilisaient notre corps qu'à titre de medium-hôte. » Hans Belting, Bild-Anthropologie, cité par le philosophe Jean-Luc Nancy en introduction à son texte L'image: mimesis & methexis, in Penser l'image.

vendredi 14 janvier 2011

Dans de beaux livres

Les presses du réel (www.lespressesdureel.com/home.php) nous livrent coup sur coup dans la nouvelle collection « Perception » dirigée par Xavier Douroux, deux ouvrages qui nous intéressent au premier plan, Ouvrir le document, Enjeux et pratiques de la documentation dans les arts visuels contemporains, sous la direction d'Anne Bénichou et Penser l'image, sous la direction d'Emmanuel Alloa que nous avons déjà cité.
Le premier fait appel à un sujet souvent évoqué dans l'atelier, renvoyant à la documentation comme pratique artistique et regroupe un ensemble de textes de philosophes, historiens de l'art, conservateurs ou encore restaurateurs. Citons respectivement pour chacun des chapitres quelques questionnements abordés:
I / Entre documentation et création
- Anne Mœglin Delcroix: L'artiste en archiviste dans le livre d'artiste -les termes d'un paradoxe)
II / Médiations
- Bertrand Gauguet: Sur quelques problématiques du document dans les pratiques artistiques sur Internet
III / Raconter des histoires de l'art
- Bertrand Clavez: Du dédale au réseau, les impasses communicantes de l'historiographie de Fluxus
IV / Les scripts de l'œuvre
- Nathalie Leleu: Le Musée 2.0 : le dossier d'œuvre électronique
Le second est une anthologie de textes de philosophes et historiens de l'art comme Marie-Josée Mondzain, Hans Belting, George Didi-Huberman, Jean-Luc Nancy... Il faut tout lire, mais citons pour faire écho à nos problématiques l'étude de Horst Bredekamp, La «main pensante». L'image dans les sciences, qui rappelle la pratique du dessin en tant que «matrice des idées», s'appuyant sur les exemples des dessins de relevés des phases lunaires de Galilée et les croquis de Liebniz sur le nœud, avec lesquels il développe sa théorie sur la connaissance et sa conception du reploiement perpétuel du cosmos: « En nommant les brides du nœud des « plis », Leibniz fait intervenir un des concepts centraux de sa cosmologie. L'univers est pensé par Leibniz comme une machine à plis qui se replie et se différencie infiniment en soi-même. » Référence directe également pour nous au sein de l'atelier à l'ouvrage de Gilles Deleuze, Le pli, Leibniz et le baroque.
En résumé, deux livres à lire absolument en attendant les deux prochaines rencontres à l'atelier le 21 et le 28 janvier, où il sera question d'édition en général et de l'édition des travaux de l'atelier en particulier, avec Olivier Morvan (L'artiste et l'auto édition) et Alain Bourgogne, directeur de l'Imprimerie municipale.

jeudi 13 janvier 2011

Penser l'image...

Les premières pages du récent ouvrage Penser l'image (Les presses du réel, juillet 2010) s'ouvrent sur un texte d'Emmanuel Alloa intitulé Entre transparence et opacité - ce que l'image donne à penser, un titre qui nous rappelle le pouvoir imageant de l'image, offrant tout autant à voir ce qu'elle nous montre que ce qu'elle nous cache. De «l'image pensive», selon la formule de Roland Barthes en référence à ce temps de réflexion dans laquelle elle nous absorbe, à «l'image dormante», en repli d'elle-même.
Transparent et opaque aussi, le corpus de dessins et d'images que poursuit Coralie Legall au sein de l'atelier répond à la même invitation. Ci-dessous Visage lunaire et Baie-tondue:béton-dur, extraits de ses derniers travaux.