Pour ce semestre le groupe de recherche sera constitué de 14 étudiants :
Émilie Blondeau
Mohammed Boumbadji
Maëla Conan
Winnie Denin
Louise Devalois
Damien Dion
Nejma Fahari
Pauline Fedec
Sung Eun Lim
Nuria Rodriguez
Pierre Ruprecht
Juliette Sainjont
Clément Sayous
Julie Verin
Au cours de la rencontre du 16 octobre, chaque personne présente a exposé son projet de recherche mettant en relation les enjeux de la fiction et les spécificités du médium Livre, à partir de ses préoccupations personnelles.
- Questionner le principe de la suite de pages, l'idée de collection et le dialogue entre espace papier et espace numérique pour Clément.
- Observer le changement de statut d'images photographiques rassemblées dans un leporello. Destinées à être affichées, elles accèdent à une autre identité par la reliure, la séquence, le glissement d'une image à l'autre et la manipulation de proximité. Projet de Damien.
- Réfléchir à l'idée de collection, de lecture plurielle, de juxtaposition d'informations complémentaires dans un même objet. Conserver, manipuler, associer pour mieux réfléchir… Projet de Nejma et d'Émilie (assez proches dans le questionnement mais différentes par les propositions formelles).
- Attiré par l'idée de transparence (qu'il assimile à un questionnement sur l'intime), Pierre envisage dans un premier temps d'étudier l'impact du matériau constitutif du livre comme vecteur du concept.
- Mohammed souhaite approfondir un questionnement déjà abordé l'an passé : Le livre comme espace de célébration et de relecture. Comment évoquer l'œuvre de Bukovsky ?
- Sung Eun veut réfléchir au dialogue entre l'idée de mémoire (ce qui est montré, ce qui est caché) et la forme du pli (qui pourrait aller jusqu'à l'univers du pop-up).
- L'intimite : le caché, le pliage, le déploiement… Le livre comme objet de recel et d'imagination… Voilà ce que projette d'étudier Maëla.
- Julie est passionnée par l'idée de "Camera Obscura". Les mots même l'intriguent, elle les prononce avec gourmandise ! Son étude portera sur la question du point de vue, du pliage comme moyen de comprendre l'appréhension de l'espace. Un cheminement dans le livre en jouant sur le principe de la page et de la recontruction d'espace fictif.
- Créer un encyclopédie des matières : collecter, donner à voir, à sentir, à découvrir… Aller parfois jusqu'à donner plusieurs lectures (créer de l'ambigüité) de cette collection… Projet de Pauline.
- Évoquer des souvenirs, les relire, les réinventer. Travailler sur l'idée du collage, organiser les strates de la mémoire et du sentiment et observer l'impact de la succession des pages. Projet de Winnie.
- Trente neuf pages pour trente neuf centrales nucléaires : Accumulation de constats pour une montée de l'angoisse. Par quelles formes, quel récit, quel rythme… traduire ce cri d'alarme ?
C'est sur la présentation de ce projet que Julie en présentant ses premières recherches, a clos la première table ronde de l'atelier.
Nous découvrirons bientôt le développement de ces programmes de recherche dans les blogs personnels.